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LE JAM

Des Abattoirs aux écuries de la gare de triage ….

Le Jazz Action Musique à Montpellier est né en 1980, avant tout d'une réunion de musiciens en quête de création : Alain Joule, Michel Marre et sa fanfare Bolchévique, Denis Fournier, René Bosc, Christian Lavigne, etc ….
L’ABATTOIR
L'association sans locaux est d'abord hébergée au Centre Rencontres de la route de Mende ou sous les gradins du Théâtre Iseion (actuel Kawa théâtre)  . En Janvier 1981, les musiciens obtiennent de la mairie de Montpellier un local dans les Abattoirs désaffectés (actuel quartier des Beaux-Arts).
Transformé en lieu de création et de diffusion, le JAM démarre très fort avec la venue d'artistes comme Paul Bley, André Jaume, François Mechali, Sigfried Kessler, Steve Lacy.
Après Mai 81, le ministère de la Culture finance volontiers toutes ces nouvelles structures , les créations deviennent possibles : la première, c'est l'Orchestre expérimental mené par Alain joule, puis «  repérages «  de Gérard Pansanel et «  Comment caresser le panda «  de Christian Lavigne . Ces créations sont jouées à l'Opéra Comédie, Narbonne, Castelnau,....Durant toute cette période, les ateliers d'improvisation libre du début se transforment en cours réguliers: une école est en train de naître.
Le Jazz Action, avec son administratrice Bernadette Meyer réhabilite la salle des Abattoirs, achète à crédit un piano à queue ….mais l'équilibre financier  est difficile; il suffira d'un festival qui n'obtient pas les financements attendus pour mettre le JAM dans l'impasse du rouge bancaire en 1985.
LE JAM :
En 1986, Jean Peiffer arrive aux abattoirs. Il faut trouver de nouveaux financements pour remettre le Jazz Action sur pied, avec comme priorité le développement d'une vraie école de jazz, avec un programme pédagogique à l'année.
Le jazz Action Musique devient le JAM. Les locaux s'agrandissent, d'abord au sein des abattoirs rue de Substantion, puis en installant des classes dans l'école des Beaux-arts voisine, et même parfois au bistrot du coin faute de place.
Les concerts continuent, le jazz club du JAM, véritable institution se dédouble le dimanche soir au Rockstore, les créations sont jouées par le JAM historic Orchestra. 
La rue  HENRI RENE
Le quartier des Abattoirs devient le quartier des Beaux-Arts, on démolit de tous les côtés, et sur les plans, le JAM est traversé par le rue de Musique (tout un symbole!) et est démoli en Août 1989.
Sans locaux pour la rentrée de l'école, l'équipe du JAM et les musiciens enseignants se mobilisent, on trouve des locaux à louer rue Henri René et trois mois de travaux plus tard, le JAM rouvre son école et sa salle de concerts.
Ce lieu derrière la gare, plus grand que l'ancien permet un développement de l'école, le travail pédagogique se structure, de nouveaux professeurs viennent grossir les rangs et le nombre de disciplines enseignées. Le JAM devient également centre de formation professionnelle en ouvrent des cycles de formation et de perfectionnement musicaux.
La salle de concert accueille désormais une programmation régulière d'Octobre à Juin à raison de deux concerts par semaine. Didier Lockwood, le taraf de Haidouk,Jimmy Gourley, Miroslav Vitous, Glenn  Ferris, Lou Bennet pour les plus connus s'y produisent. Le Jazz club du JAM continue à être une véritable institution. Côté création, le Big Band du JAM  joue avec l'Orchestre de Montpellier sous la direction de René Bosc et le Laury JAM Orchestra sous la direction de François Quillet.
Le lieu est atypique avec une grande terrasse et des salles de cours lumineuses; il s'agit d'une ancienne marbrerie, le proprio à ses moments perdus a mis du marbre et du doré partout, il y a même une baignoire avec des robinets plaqué or dans le bureau du directeur. Malheureusement, ce nid douillet a un inconvénient : les problèmes de bruit avec le voisinage.

Le JAM  au Prés d’Arènes
Un nouveau projet est mis sur pied avec la Mairie de Montpellier : installer le JAM aux Près d'Arènes, dans les anciennes écuries de la gare de triage, sur 1000 m carrés.  Le projet aboutit en 1994, avec un financement croisé Mairie de Montpellier, DRAC et Région LR. Le 31 Décembre 1995, le JAM déménage et s'installe dans les locaux qu'il occupe actuellement. L'école redémarre véritablement en Octobre 1996, ainsi que la salle de concert de 350 places, inaugurée par Michel Petrucciani qui lui donne son nom.
UNE VRAIE ECOLE, UNE VRAIE SALLE de CONCERT
L’école accueille 200 élèves, avec pour objectif le «  jouer ensemble « et l’accès à la scène .  Pratique loisirs ou formation professionnelle (préparation au diplôme de la FNEIJMA), le JAM pépinière de talents, s’attache à être un tremplin pour tous les élèves musiciens et artistes . La musique enseignée, basée sur le jazz, est une musique plurielle, sans frontières. Les élèves bénéficient de master class données par les musiciens programmés, et c’est une formidable occasion de rencontre et d’échange.
La salle, avec ses 80 concerts par an, s’ouvre aux musiques du monde et  aux musiques actuelles. Tous les grands noms du jazz sont passés au JAM, qui accueille environ 350 musiciens par an, avec également les soirées « JAM découvertes, à entrée gratuite, qui permettent aux talents « sud de France «  de s’exprimer devant tous les publics. Avec ses  26000 spectateurs à l’année, le JAM est un lieu musical incontournable, dans un esprit et une ambiance rares de proximité avec les musiciens.
En 30 ans, le JAM a également développé des partenariats variés : festival de Radio France, Festival de Thau, Festival du Cinéma Méditerranéen, le «  taller de Arte Contemporaneo » de Merida, au Mexique, qui reprend le programme pédagogique du JAM, les villes de Mèze, Frontignan, le Vigan, le Collectif Continuum, interventions en Lycées et college (Lycéen Tour,Collège de Loupian), etc …

à suivre.........................................................................................